Aider les auteurs de violence : ViFa se bat pour son avenir
2 juillet 2008
« Violence et famille »(ViFa) service de la Fondation jeunesse et familles, spécialisé dans l’intervention auprès d’auteur-e-s de violence, a bon espoir d’obtenir dès 2009 des subventions du canton de Vaud, suffisantes à assurer sa pérennité
Pour vivre d’ici là, ViFa lance un nouvel appel de fonds. Par ailleurs, le service poursuit l’expérience pilote conduite depuis avril 2007 auprès d’adolescents violents jusqu’au printemps 2009. Date à laquelle cette prestation sera soit reconnue comme importante par les partenaires de l’Etat et de la justice participant à son financement, soit abandonnée.En novembre 2007, ViFa lançait un cri d’alarme : sans moyens financiers, le seul service vaudois travaillant auprès des auteur-e-s de violence risquait de suspendre ses prestations. L’Etat ne versait plus aucune subvention depuis juin et la Loterie romande, après un soutien régulier pendant six ans, avait dû stopper cette aide au fonctionnement du service, sa vocation la portant plutôt à lancer des projets. « Difficile de trouver des privés d’accord d’associer leur image à celle des auteurs de violence domestique… Les caisses étaient vides. Heureusement cet appel a contribué à accélérer les contacts avec le canton, qui a accordé 30'000 francs de subventions supplémentaires. La Fondation Jeunesse et Famille a épongé 30'000 francs de déficit et nous avons passé l’année » rappelle Christian Anglada directeur de ViFa.
L’avenir s’annonce plus stable puisque l’Etat s’est engagé, sous réserve de l’approbation du Grand Conseil, à assurer une subvention suffisante dès 2009. En attendant, la Loterie romande a été sollicitée à titre exceptionnel, les discussions sont en cours et le ViFa appelle ses donateurs à lui permettre de financer 2008.
Dès avril 2007, ViFa a proposé à titre d’expérience pilote sur deux ans, un programme d’intervention auprès d’adolescents de 15 à 18 ans. « Nous constations une demande régulière de nos partenaires, la Justice de paix, le Tribunal des mineurs, les assistants sociaux, pour agir auprès de jeunes dont les comportements violents affectent des personnes proches ou inconnues », explique le directeur de ViFa. Vingt-cinq jeunes ont pu suivre ce programme la première année. « Une majorité est contrainte de participer par ordonnance du Tribunal ou décision du Service de protesction de la jeunesse (SPJ) La participation à cette démarche peut aussi constituer une condition à l’entrée dans un foyer », précise Christian Anglada. Selon une méthode systémique éprouvée au Canada, le jeune est reçu en réseau une première fois, puis lors de séances individuelles qui aboutissent à la signature d’un engagement à suivre douze séances de groupe. Ce travail vise à permettre au jeune d’assumer ses actes, de se responsabiliser par rapport à son comportement. La réalisation de cet objectif passe par la verbalisation des émotions et le développement de capacités relationnelles permettant de vivre mieux en société et par rapport à l’autorité. « Ce programme a été reconduit pour un an. Nnous ne le poursuivrons que s’il est reconnu par nos partenaires comme important, donc soutenu financièrement dans la durée », conclut Christian Anglada.
L’avenir s’annonce plus stable puisque l’Etat s’est engagé, sous réserve de l’approbation du Grand Conseil, à assurer une subvention suffisante dès 2009. En attendant, la Loterie romande a été sollicitée à titre exceptionnel, les discussions sont en cours et le ViFa appelle ses donateurs à lui permettre de financer 2008.
Dès avril 2007, ViFa a proposé à titre d’expérience pilote sur deux ans, un programme d’intervention auprès d’adolescents de 15 à 18 ans. « Nous constations une demande régulière de nos partenaires, la Justice de paix, le Tribunal des mineurs, les assistants sociaux, pour agir auprès de jeunes dont les comportements violents affectent des personnes proches ou inconnues », explique le directeur de ViFa. Vingt-cinq jeunes ont pu suivre ce programme la première année. « Une majorité est contrainte de participer par ordonnance du Tribunal ou décision du Service de protesction de la jeunesse (SPJ) La participation à cette démarche peut aussi constituer une condition à l’entrée dans un foyer », précise Christian Anglada. Selon une méthode systémique éprouvée au Canada, le jeune est reçu en réseau une première fois, puis lors de séances individuelles qui aboutissent à la signature d’un engagement à suivre douze séances de groupe. Ce travail vise à permettre au jeune d’assumer ses actes, de se responsabiliser par rapport à son comportement. La réalisation de cet objectif passe par la verbalisation des émotions et le développement de capacités relationnelles permettant de vivre mieux en société et par rapport à l’autorité. « Ce programme a été reconduit pour un an. Nnous ne le poursuivrons que s’il est reconnu par nos partenaires comme important, donc soutenu financièrement dans la durée », conclut Christian Anglada.