Voyage: une équipe de jeunes de la région de Morges part à la rencontre des Rwandais
3 juillet 2008
Mus par l’amitié et l’envie d’élargir leur horizon, dix jeunes et trois adultes de la région de Morges, accompagnés de Sandro Restauri, pasteur, animateur Terre Nouvelle et de Ghislaine André, animatrice jeunesse de l’Eglise réformée vaudoise, s’envoleront le 26 juillet prochain pour le Rwanda
Ils y seront les hôtes des paroissiens de l’Eglise presbytérienne rwandaise. Et découvriront comment les Rwandais réapprennent à vivre ensemble, après le génocide de 1994.Pour réunir les fonds nécessaires à leur périple africain, les participants au voyage n’ont pas compté leur peine et rivalisé d’imagination pour créer des événements susceptibles d’attirer le public et les donateurs. Grâce à un souper de soutien à Tolochenaz qui a réuni 240 participants, à la vente des 40 litres d’huile de noix qu’ils ont pressée et mise en bouteille pendant trois jours, à la vente de chaussette au logo du voyage et à la vente de stylos et à l’impression de sets de table publicitaires, ils ont récolté plus de 20'000 francs : Cette somme servira à financer leur séjour africain, mais aussi un projet sur place soutenu par DM-Echange et Mission, qui a pour but de favoriser les échanges de personnes entre le Sud et le Nord. Chaque participant paie son vol de sa poche, histoire de pouvoir consacrer le plus d’argent possible au projet que les participants choisiront au cours de leurs pérégrinations de Kigali à Butare.
La bande d’amis s’est retrouvée cette semaine pour un pique-nique sur la plage du Boiron. Chacun a évoqué ses motivations. Antoine Schneider de Morges, étudiant en musique à Genève, partagera son été entre son emploi temporaire de téléphoniste dans un palace vaudois et son séjour au Rwanda. « Je vais donner dans les contrastes, explique-t-il en riant, je vais côtoyer le monde du luxe dans mon travail, et la pauvreté au cours de mon voyage. Je me réjouis de rencontrer des Rwandais et de pouvoir aller au-delà des clichés qui collent à leur pays, marqué par le génocide de 1994, de voir comment ils apprennent à revivre ensemble ».
Charlotte Bavet de Morges, est enchantée de ce voyage, qui ne se veut pas humanitaire et qui a pour but le partage. « Il n’y aura pas d’un côté des coopérants, forts de leur savoir, de l’autre des Africains qu’on vient aider. Je me réjouis d’aller à la rencontre de gens que je ne connais pas, de m’enrichir de leur réalité ».
Estelle Jeanneret de Lonay, part pour vivre avec le groupe une aventure forte et porter un autre regard sur l’Afrique, afin de le transmettre à son retour à ses élèves ». Pour Mélanie Reymond d’Aclens, qui vient de terminer sa formation d’enseignante, aller à la rencontre d’autres chrétiens l’a motivée. « Je suis déjà allée au Togo, j’avais envie de repartir, cette idée d’aller humblement à la rencontre de l’autre, m’a séduite ». Quant à Rose-Marie Girchweiler, enseignante bientôt à la retraite, qui s’est jointe à l’équipe, ce voyage est un test. Désireuse de partir comme envoyée dans un pays du Sud, mais pas tout à fait sûre de son coup, elle a choisi d’aller voir sur le terrain ce qu’est la réalité du travailleur envoyé. Elle y rencontrera Lucette Woungly Massaga, une envoyée de DM-Echange et Mission de longue date, qui est responsable de la formation théologique continue des pasteurs à Butare, dans une perspective de réconciliation dans le cadre des communautés religieuses. Contact pour photo éventuelle : Estelle Jeanneret au no. de tél. 079 586 31 28.
La bande d’amis s’est retrouvée cette semaine pour un pique-nique sur la plage du Boiron. Chacun a évoqué ses motivations. Antoine Schneider de Morges, étudiant en musique à Genève, partagera son été entre son emploi temporaire de téléphoniste dans un palace vaudois et son séjour au Rwanda. « Je vais donner dans les contrastes, explique-t-il en riant, je vais côtoyer le monde du luxe dans mon travail, et la pauvreté au cours de mon voyage. Je me réjouis de rencontrer des Rwandais et de pouvoir aller au-delà des clichés qui collent à leur pays, marqué par le génocide de 1994, de voir comment ils apprennent à revivre ensemble ».
Charlotte Bavet de Morges, est enchantée de ce voyage, qui ne se veut pas humanitaire et qui a pour but le partage. « Il n’y aura pas d’un côté des coopérants, forts de leur savoir, de l’autre des Africains qu’on vient aider. Je me réjouis d’aller à la rencontre de gens que je ne connais pas, de m’enrichir de leur réalité ».
Estelle Jeanneret de Lonay, part pour vivre avec le groupe une aventure forte et porter un autre regard sur l’Afrique, afin de le transmettre à son retour à ses élèves ». Pour Mélanie Reymond d’Aclens, qui vient de terminer sa formation d’enseignante, aller à la rencontre d’autres chrétiens l’a motivée. « Je suis déjà allée au Togo, j’avais envie de repartir, cette idée d’aller humblement à la rencontre de l’autre, m’a séduite ». Quant à Rose-Marie Girchweiler, enseignante bientôt à la retraite, qui s’est jointe à l’équipe, ce voyage est un test. Désireuse de partir comme envoyée dans un pays du Sud, mais pas tout à fait sûre de son coup, elle a choisi d’aller voir sur le terrain ce qu’est la réalité du travailleur envoyé. Elle y rencontrera Lucette Woungly Massaga, une envoyée de DM-Echange et Mission de longue date, qui est responsable de la formation théologique continue des pasteurs à Butare, dans une perspective de réconciliation dans le cadre des communautés religieuses. Contact pour photo éventuelle : Estelle Jeanneret au no. de tél. 079 586 31 28.
