Zurich : le gouvernement refuse l’équivalence entre créationnisme et théorie de l’évolution
24 juillet 2008
Le Conseil d’Etat zürichois refuse d’accorder une équivalence entre théorie de l’évolution et créationisme
Ces enseignements ne se feront pas en parallèle dans les écoles, comme le demandait le postulat de trois parlementaires de l’Union démocratique fédérale (UDF)
Dans leur postulat, les trois députés de l’UDF s’appuyait sur le discours du « dessein intelligent » qui ne remet pas en cause les découvertes scientifiques mais défend la réalité d’une entité divine, à l’origine de la diversité de la vie. Dans cette logique, les parlementaires souhaitaient que l’enseignement de la science présente aux élèves aussi bien la théorie darwinienne de l’évolution que celle dite « de la création », leur faisant confiance pour choisir par eux-mêmes laquelle ils s’approprieront.
Dans sa réponse, le gouvernement zürichois souligne que l’adaptation du programme scolaire dans ce sens heurterait le postulat de la liberté de conscience et de croyance, ainsi que le principe de la neutralité confessionnelle et philosophique de l’école publique. Le créationnisme repose sur des bases religieuses tandis que la théorie de l’évolution tente, sur une base scientifique, de répondre le plus exactement possible à la question de l’émergence et du développement de la vie et de notre monde. On ne peut donc les enseigner en parallèle dans les mêmes cours. L’une – l’évolution - appartient au bagage scientifique et doit être abordée dans le cadre d’un cours de science, l’autre – la création – doit être présentée lors de cours consacrés à la religion et à la culture.
Dans leur postulat, les trois députés de l’UDF s’appuyait sur le discours du « dessein intelligent » qui ne remet pas en cause les découvertes scientifiques mais défend la réalité d’une entité divine, à l’origine de la diversité de la vie. Dans cette logique, les parlementaires souhaitaient que l’enseignement de la science présente aux élèves aussi bien la théorie darwinienne de l’évolution que celle dite « de la création », leur faisant confiance pour choisir par eux-mêmes laquelle ils s’approprieront.
Dans sa réponse, le gouvernement zürichois souligne que l’adaptation du programme scolaire dans ce sens heurterait le postulat de la liberté de conscience et de croyance, ainsi que le principe de la neutralité confessionnelle et philosophique de l’école publique. Le créationnisme repose sur des bases religieuses tandis que la théorie de l’évolution tente, sur une base scientifique, de répondre le plus exactement possible à la question de l’émergence et du développement de la vie et de notre monde. On ne peut donc les enseigner en parallèle dans les mêmes cours. L’une – l’évolution - appartient au bagage scientifique et doit être abordée dans le cadre d’un cours de science, l’autre – la création – doit être présentée lors de cours consacrés à la religion et à la culture.