Le Centre de Sornetan face à d'importants changements
19 août 2008
Pour nouer les deux bouts, le Centre de Sornetan de l’Église réformée BE-JU-Soleure a inscrit à son nouveau programme de stages et des cours, des massages thaï et une initiation au drainage lymphatique, qui n’ont rien à voir avec des cours en relation avec l’Église
Les formations traditionnelles n’attirent plus grand monde et les subventions accordées au centre ont baissé. Explications avec le directeur, le pasteur Philippe Kneubühler, qui quitte son poste pour retourner en paroisse, à Tramelan.Une journée sur le thème de l’homosexualité dans l’Ancien Testament, un week-end de réflexion intitulé « Et Dieu dans tout ça ? », une journée autour de l’apôtre Paul ou une retraite de l’Avent : si ces sessions sont dans le droit fil d’un programme ecclésial, le stage d’initiation au massage traditionnel thaï et la journée de sensibilisation à l’écoute active, eux, relèvent du développement personnel. Pour remplir la maison tout au long de l’année et faire face à l’actuelle désertion des cours et des formations en Église, qui ne correspondent plus véritablement à une demande du public, le centre s’est progressivement ouvert à des formateurs indépendants. Il a aussi entrepris des démarches auprès des institutions médico-sociales et de groupes de personnes à mobilité réduite pour proposer à leurs pensionnaires des vacances et des courts séjours à Sornetan.
« L’heure n’est pas à l’abandon du Centre de Sornetan, explique Philippe Kneubühler, faisant allusion à la vente récente par l’Eglise bernoise du centre de Gwatt au bord du lac de Thoune, mais à la rentabilisation de notre outil de travail. Nous avons un budget annuel d’un million de francs, dont 40% sont couverts par des subventions. Il nous faut trouver les 600'000 francs manquants. Je vous rappelle qu’une quinzaine de personnes travaillent à Sornetan, ce qui correspond à sept postes à plein temps ».
Pour le directeur de Sornetan, les mentalités ont bien changé depuis l’ouverture du Centre en 1971. Aujourd’hui les gens hésitent à s’extraire de leur paroisse pour suivre une formation au niveau régional, pour laquelle ils doivent y aller de leur poche. « Le coût de ces formations est également un frein », estime Philippe Kneubühler. « Notre offre hôtelière ne correspond plus aux désirs actuels. Nous avons vingt-huit chambres avec WC et douches à l’étage, or les gens n’en veulent plus. Nous n’avons à leur proposer que douze chambres avec douche et toilettes. Quant à nos deux dortoirs de huit lits, ils ne servent qu’aux séjours des jeunes gens, par essence peu rentables. Nos structures devraient être adaptées aux exigences actuelles, mais l’investissement est tel qu’il nous faut faire avec ce que nous avons".
Les changements prévus sont à l'heure actuelle d’ordre structurel : lors d’une assemblée extraordinaire le 15 septembre, l’Association du Centre de Sornetan se prononcera sur un changement de statuts concernant notamment le poste de directeur. Pour ma part, je quitte la direction pour redevenir pasteur en paroisse. Monsieur Jean-Louis Jabas, qui est administrateur du Centre et s’occupe de la gestion financière prendra sa retraite l’an prochain. Une nouvelle structure pourra donc être aisément mise en place ». En attendant, un appel de fonds a été lancé à tous les amis du Centre de Sornetan.
« L’heure n’est pas à l’abandon du Centre de Sornetan, explique Philippe Kneubühler, faisant allusion à la vente récente par l’Eglise bernoise du centre de Gwatt au bord du lac de Thoune, mais à la rentabilisation de notre outil de travail. Nous avons un budget annuel d’un million de francs, dont 40% sont couverts par des subventions. Il nous faut trouver les 600'000 francs manquants. Je vous rappelle qu’une quinzaine de personnes travaillent à Sornetan, ce qui correspond à sept postes à plein temps ».
Pour le directeur de Sornetan, les mentalités ont bien changé depuis l’ouverture du Centre en 1971. Aujourd’hui les gens hésitent à s’extraire de leur paroisse pour suivre une formation au niveau régional, pour laquelle ils doivent y aller de leur poche. « Le coût de ces formations est également un frein », estime Philippe Kneubühler. « Notre offre hôtelière ne correspond plus aux désirs actuels. Nous avons vingt-huit chambres avec WC et douches à l’étage, or les gens n’en veulent plus. Nous n’avons à leur proposer que douze chambres avec douche et toilettes. Quant à nos deux dortoirs de huit lits, ils ne servent qu’aux séjours des jeunes gens, par essence peu rentables. Nos structures devraient être adaptées aux exigences actuelles, mais l’investissement est tel qu’il nous faut faire avec ce que nous avons".
Les changements prévus sont à l'heure actuelle d’ordre structurel : lors d’une assemblée extraordinaire le 15 septembre, l’Association du Centre de Sornetan se prononcera sur un changement de statuts concernant notamment le poste de directeur. Pour ma part, je quitte la direction pour redevenir pasteur en paroisse. Monsieur Jean-Louis Jabas, qui est administrateur du Centre et s’occupe de la gestion financière prendra sa retraite l’an prochain. Une nouvelle structure pourra donc être aisément mise en place ». En attendant, un appel de fonds a été lancé à tous les amis du Centre de Sornetan.