Celui-ci souhaitait séjourner quelques mois par année à Miège (VS) et y travailler dans la cave viticole de l’un des membres du mouvement. Le permis de séjour avait été refusé en février 2007 par le Service des étrangers, doutant entre autres des réelles intentions de travail de Claude Vorilhon. Celui-ci porte en effet le titre de prophète de son mouvement et vit des dons des ses adeptes. Le TF confirme le jugement du Tribunal cantonal valaisan, considérant que Claude Vorilhon avait toléré la publication d’jos_content décrivant les enfants comme des objets sexuels privilégiés. Ses propres écrits entretiennent également l’ambigüité sur la pédophilie et l’inceste. De plus, l’affiliation de Claude Vorilhon à la société Clonaid, prônant le clonage humain, est incompatible avec la Constitution fédérale qui prohibe cette activité. Le TF rejette le recours et considère que l’intérêt public à garantir l’intégrité sexuelle des mineurs et la dignité humaine prévaut sur les contraintes indirectes causées par l’interdiction de séjour, les recourants demeurant libres par ailleurs d’être membres du mouvement raëlien.