Ces dernières années, des communautés coréennes, africaines, chinoises, tamoules et argentines se sont constituées dans l’agglomération zurichoise. Depuis deux ans, l’Église réformée cantonale et les paroisses réformées de la ville ont réfléchi à un concept destiné à ces communautés et elles ont mis en place un centre de conseil et de coordination. L’intégration de ce centre à la paroisse de Zurich-Wipkingen résout pour une large part l’un des principaux problèmes des Églises de la migration, à savoir la recherche de locaux appropriés. Ce nouveau centre héberge dorénavant une communauté brésilienne, deux communautés africaines, une finlandaise et une tamoule. Une troisième communauté africaine profite également des bureaux. L’une des questions encore à résoudre concerne la capacité d’accueil de ces locaux, qui a atteint ses limites. Pour qu’une Église de la migration soit reconnue comme telle, il faut qu’elle réponde à certains critères, elle doit au moins être organisée en tant qu’association et être intéressée à l’idée fédératrice du centre. Cela présuppose une ouverture de la part des communautés à la vie en commun et à des contacts et des échanges avec la population, mais aussi l’Église cantonale, ainsi que les autres communautés issues de l’immigration. Financièrement, le centre est actuellement principalement soutenu par les paroisses réformées de la ville de Zurich. Le centre paie un loyer à la paroisse de Zurich-Wipkingen et propose des tarifs réduits aux Églises de la migration.