Présence de producteurs camerounais de TerrEspoir au Comptoir Suisse
15 septembre 2008
La visite de six producteurs du Cameroun a dû être repoussée de deux jours
Invités en Suisse par l’ONG TerrEspoir, les producteurs du Groupe d’initiative communautaire TerrEspoir (GIC) n’ont pas obtenu leurs visas dans les délais suffisants. Les relations de confiance entre les ONG partenaires et l’administration fédérale ont pu débloquer la situation. Les producteurs pourront donc être présents au Comptoir Suisse le 25 septembre prochain.Les six producteurs du Groupe d’initiative communautaire TerrEspoir (GIC) du Cameroun qui devaient arriver ce lundi en Suisse, ne débarqueront que mercredi pour une visite de neuf jours. Les causes de ce contretemps s’expliquent d’une part par le retard pris dans les demandes de visa, comme l’explique Chantal Peyer, présidente de la fondation TerrEspoir : « Nous avons fait les demandes de visa un peu tard et les démarches des producteurs pour obtenir des passeports au Cameroun ont encore ralenti le processus. Le Consulat suisse de Douala a refusé les visas puis notre recours à cause de ce retard ». Le durcissement de la politique d’asile suisse est sans doute à l’origine de ce refus. « Nous devons fournir plus de garanties qu’autrefois, précise Chantal Peyer. On craint davantage d’éventuels risques migratoires ».
La situation a néanmoins pu être débloquée, grâce aux bons rapports entre l’Office des migrations (ODM) et le Département missionnaire (DM), auquel est rattaché TerrEspoir. « L’ODM accorde son crédit au DM, nous sommes dans une vraie relation de confiance », souligne Jacques Küng, secrétaire général du DM, « Nous avons une longue expérience et des relations de longue date avec la direction pour le développement et la coopération (DDC) ». Après un échange entre Jacques Küng, secrétaire général de DM- Echange et Mission, et l’ODM, la situation a été débloquée, l’ODM, ayant fait le nécessaire pour que les producteurs camerounais puissent obtenir un visa, via l’ambassade de Suisse à Yaoundé.
Le programme de la visite des producteurs camerounais a pu être maintenu dans son ensemble. Il poursuit deux objectifs : il vise d’une part à permettre aux producteurs camerounais d’apprendre à connaître la réalité du marché suisse et de la distribution de leurs produits, les critères de qualité et autres labels en vigueur dans notre pays. D’autre part, il s’inscrit dans les efforts de sensibilisation du public au commerce équitable et à la coopération. Enfin, il encourage la rencontre entre les clients suisses et producteurs camerounais. C’est pourquoi ces derniers seront présents au Comptoir Suisse à Lausanne le jeudi 25 septembre.
La situation a néanmoins pu être débloquée, grâce aux bons rapports entre l’Office des migrations (ODM) et le Département missionnaire (DM), auquel est rattaché TerrEspoir. « L’ODM accorde son crédit au DM, nous sommes dans une vraie relation de confiance », souligne Jacques Küng, secrétaire général du DM, « Nous avons une longue expérience et des relations de longue date avec la direction pour le développement et la coopération (DDC) ». Après un échange entre Jacques Küng, secrétaire général de DM- Echange et Mission, et l’ODM, la situation a été débloquée, l’ODM, ayant fait le nécessaire pour que les producteurs camerounais puissent obtenir un visa, via l’ambassade de Suisse à Yaoundé.
Le programme de la visite des producteurs camerounais a pu être maintenu dans son ensemble. Il poursuit deux objectifs : il vise d’une part à permettre aux producteurs camerounais d’apprendre à connaître la réalité du marché suisse et de la distribution de leurs produits, les critères de qualité et autres labels en vigueur dans notre pays. D’autre part, il s’inscrit dans les efforts de sensibilisation du public au commerce équitable et à la coopération. Enfin, il encourage la rencontre entre les clients suisses et producteurs camerounais. C’est pourquoi ces derniers seront présents au Comptoir Suisse à Lausanne le jeudi 25 septembre.