Nouveau secrétaire général de l’EREN : le marketing pour mieux cerner les attentes des gens

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Nouveau secrétaire général de l’EREN : le marketing pour mieux cerner les attentes des gens

6 août 2008
Dès le 1er septembre, Ludovic Geiser occupera le poste de secrétaire général de l’Eglise réformée neuchâteloise (EREN)
Théologien, il vient du monde de l’entreprise privée et a suivi une formation en marketing. Un parcours atypique dont il a l’intention de faire profiter l’institution. Aujourd’hui adjoint du secrétaire général de l’Eglise, Ludovic Geiser connaît déjà ses futures tâches – gestion du patrimoine bâti, des finances, du secrétariat général et de ses ressources humaines, coordination des différents centres de vie et de décision dans l'Eglise – et surtout le défi que consiste leur réalisation, dans une institution dont les moyens financiers fondent avec le nombre de protestants en terre neuchâteloise. « Dans ce canton, l’Eglise protestante vit de la contribution fiscale volontaire des citoyens. Sans rien changer à nos objectifs, nous devons continuellement adapter la structure à la nouvelle situation financière », explique-t-il, avant de préciser que les efforts devront être poursuivis, et que c’est peut-être une chance. « Lorsqu’une entreprise a perdu un tiers de sa masse salariale et fonctionne toujours, c’est l’occasion d’examiner ce qu’on y faisait de superflu et de garder cette attitude pour la suite. Chaque fois que nous créons une activité, demandons-nous si elle est pertinente, efficace et raisonnable », explique le nouveau secrétaire général. Dans cette démarche, il est essentiel de déterminer des objectifs clairs et des instruments d'évaluation. Des outils que l’ancien cadre d’entreprise Ludovic Geiser est prêt à mettre au service de la mission première de l’Eglise, « proclamer la Parole, en préservant une activité de service dans la communauté".

Le théologien, que les circonstances de la vie ont poussé dans la gestion plutôt que dans une paroisse, compte bien recourir aux techniques de marketing qu’il a apprises sa pendant deux ans de formation, pour soutenir l’institution dans ses activités. «En y regardant de près, l’Eglise et le marketing ont en commun de devoir répondre à des besoins bien particuliers. Pourquoi les outils de l’un ne seraient-ils pas adéquats pour l’autre ? L’Eglise doit savoir se mettre à l’écoute pour entendre les attentes des gens. Et elle a tout intérêt à connaître les bons canaux de communication pour faire passer son message d’espérance. Enfin, elle doit encore mieux faire connaître sa richesse et sa diversité, tout en ne perdant pas de vuet qu’elle a des moyens limités pour y parvenir. Osons être fiers de ce qu’on fait ! » conclut-il.