Ainsi en a décidé le patron Philippe Val. En cause, une chronique de Siné publiée le 2 juillet dernier où il évoquait le fils du président Sarkozy, Jean, et les rumeurs de sa conversion au judaïsme afin d'épouser une jeune Française de confession juive, héritière de l'entreprise Darty. "Les propos de Siné sur Jean Sarkozy et sa fiancée, outre qu'ils touchaient la vie privée, colportaient la fausse rumeur de sa conversion au judaïsme. Mais surtout ils pouvaient être interprétés comme faisant le lien entre cette conversion et la réussite sociale: ce n'était ni acceptable ni défendable devant un tribunal", a expliqué le directeur de la publication, Philipe Val. Le patron de la publication satirique se défend de vouloir limiter la liberté d'expression, marque de fabrique de son journal, qui se qualifiait autrefois de "bête et méchant".