Des pistes pour les parents de jeunes adultes sans travail

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Des pistes pour les parents de jeunes adultes sans travail

30 octobre 2007
Que faire quand on a un fils ou une fille entre 18 et 30 ans qui est toujours à la maison et ne parvient pas à trouver son autonomie ? Une soirée pour trouver de l’aide
« L’important, pour des jeunes adultes, c’est de démarrer une formation quelque part. Mais certains n’arrivent jamais à commencer et, face aux échecs, ont peine à poursuivre la lutte » : le pasteur Pierre Farron anime à Lausanne une permanence ouverte chaque jeudi de 17 à 18h sous l’église St-Laurent, destinée aux personnes qui rencontrent des difficultés dans le monde du travail. « Si la commune de Lausanne dispose de programmes destinés aux jeunes sans emploi, qui peuvent aussi s’adresser au Jet Service du Centre social protestant, les parents de ces jeunes adultes sont souvent laissés à eux-mêmes lorsqu’aucun projet n’aboutit », constate-t-il. « La famille n’envisage que deux scénarios : attendre une hypothétique amélioration de la situation, ou mettre le jeune à la porte. D’autres solutions sont pourtant possibles, comme la fixation d’un calendrier comprenant des objectifs accessibles. » Cependant, estime-t-il, « c’est souvent trop difficile pour ces parents d’agir tout seuls ». Depuis peu, des organismes tels l’ASEMO (Action socio-éducative en milieu ouvert) ou l’association Telme, qui propose un soutien psychologique aux parents et aux jeunes adultes, peuvent aider à accomplir un choix professionnel, à trouver un appartement ou un apprentissage, ainsi qu’à clarifier les droits et devoirs de chacun. Jeudi 8 novembre à 20h15, à la salle de paroisse de St Laurent à Lausanne, Andrea Zobel, éducatrice à l’ASEMO, Patricia Veth, psychologue de l’association Telme et Patricia Dumas, psychothérapeute, proposeront des pistes aux parents pour ne pas baisser les bras.