« Nous n’y avons été délégués que pour entendre un exposé après l’autre dans la tente du congrès », a déclaré le chef de la délégation suisse au mensuel réformé « Saemann ». Aucune discussion n’était prévue pour entendre les expériences de la délégation suisse, qui n’ont pas retenu l’attention. Les services divins se sont déroulés sans que se mêlent différentes familles de confessions, a-t-il encore déploré, se félicitant toutefois des chants de Taizé et des prières communes au début des séances. Le rassemblement de Sibiu du 4 au 9 septembre s’est révélé une « société fermée », dans laquelle « seule la hiérarchie avait droit à la parole ». Aux premiers rangs n’étaient admis « que des évêques, et rarement un président d’Eglise réformée ». Ruedi Heinzer espère qu’un quatrième rassemblement œcuménique aura lieu, mais ne souhaite pas revivre l’expérience de l’ « enseignement frontal » reçu à Sibiu.