Les garanties du Conseil d’Etat vaudois
25 septembre 2007
La place parfois réduite accordée à l’histoire biblique à l’école avait ému l’an dernier le député vaudois UDC Jacques Chollet
A son initiative, dans une résolution, le Grand Conseil demandait que l’enseignement du fait religieux « garde une place pleine et entière dans la grille horaire » et que « cette branche, déjà modestement présente, ne soit pas amputée d’une large part de sa dotation ». Dans sa réponse, le Conseil d’Etat a promis de maintenir cet enseignement à raison d’une heure par semaine durant les six premières années de la scolarité obligatoire. Certes, le département de la Formation et de la Jeunesse avait proposé la réduction de cet enseignement, tout comme d’autres disciplines, pour permettre l’introduction de l’allemand en troisième année. Toutefois, les enseignants utilisant les périodes d’histoire biblique à d’autres fins, jugées plus importantes, représentent « un phénomène marginal » ; une telle « dérive n’étant pas avérée », assure l’exécutif. Les enseignants primaires sont en effet tenus d’enseigner l’histoire biblique selon le plan d’étude vaudois. Les parents peuvent demander que leur enfant en soit dispensé ; en 2003-2004, c’était le cas de plus de six cents élèves, un nombre en augmentation. Ces mêmes années, aucun maître n’avait souhaité être dispensé de donner cet enseignement.