Vaud : démission d’un conseiller synodal

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Vaud : démission d’un conseiller synodal

6 septembre 2007
La personne qui succédera à Bertrand Pellet, qui se retire fin septembre, devrait être élue au plus tôt en novembre
D’ici là, l’exécutif de l’Eglise vaudoise fonctionnera à six. Lors du Synode de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, le 31 août dernier, le conseiller synodal Bertrand Pellet a annoncé sa démission, avec effet au 30 septembre 2007. Il a précisé regretter cette décision, en particulier en raison des grandes satisfactions vécues au sein du Département Formation et Accompagnement dont il était responsable. Ce Département, qui recouvre neuf secteurs, parmi lesquels l’aumônerie des gymnases et apprentis, la catéchèse ou les paroisses de langue allemande, n’est pas en cause, précise-t-il aujourd’hui : « Sur le terrain, les gens sont bien dans leur ministère, jouissent d’une certaine autonomie et notre rôle est de les encourager ». Bertrand Pellet explique sa décision par des « difficultés à travailler au sein de l’équipe actuelle du Conseil synodal », difficultés liées plus particulièrement à la « manière de travailler et d’être conseiller synodal en relation avec nos collaborateurs ». Ces difficultés ont conduit à une surcharge dans un emploi du temps très rempli, puisqu’il exerce la profession de spécialiste en gynécologie et obstétrique à Cossonay. Il ne souhaite pas être plus précis, réservant les détails à son audition prochaine par la Commission de gestion de l’Eglise.

De son côté, le président du Conseil synodal Henri Chabloz n’a pas nié les « difficultés relationnelles » rencontrées au sein du collège. L’intervention de Bertrand Pellet lors du Synode des 15 et 16 juin, développant « quelques considérations critiques sur l’avancement du dossier de la catéchèse et plus largement sur la manière de travailler du Conseil synodal », a toutefois ajouté aux tensions existantes, estime-t-il, car cette « rupture de collégialité par une prise de position personnelle » a surpris les autres membres de l’exécutif qui n’en étaient pas avisés. Le Conseil synodal n’est toutefois pas resté inactif devant les difficultés, puisque, après avoir invité ses membres au dialogue et à la clarification des relations interpersonnelles, il a tenté de mettre par écrit les règles de travail de l’exécutif et les démarches à entreprendre en cas de problèmes relationnels. Une réflexion sur le rôle et le fonctionnement du Conseil a été menée, et le collège a fait appel à une consultante extérieure pour tenter de les résoudre. Ces démarches seront poursuivies. Enfin, le démissionnaire tout comme le reste du collège soulignent que l’avancement et le contenu des dossiers conduits par l’exécutif n’ont pas souffert de ces difficultés, un consensus ayant toujours été trouvé à satisfaction de tous. La personne qui succédera à Bertrand Pellet devrait être élue au plus tôt en novembre. D’ici là, l’exécutif de l’Eglise vaudoise fonctionnera à six.