Lausanne : épilogue heureux pour l’aumônerie des Hautes Ecoles

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Lausanne : épilogue heureux pour l’aumônerie des Hautes Ecoles

10 juillet 2007
La pétition lancée il y a plus d’un an par les étudiants pour demander le rétablissement d’un poste d’aumônier protestant sur le site est couronnée de succès
L’Eglise protestante vaudoise a mis au concours un poste pour trois ans. Un bilan permettra ensuite de poursuivre ou non l’expérience sous cette forme.En mai 2006, une pétition adressée au Synode (législatif) de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) réclamait le rétablissement d’un poste d’aumônier sur les sites de l’Université et de l’Ecole polytechnique de Lausanne. Après avoir trouvé une solution transitoire avec l’engagement, durant plus de sept mois, de la pasteure Jocelyne Müller, venue épauler l’équipe des aumôniers, un épilogue heureux a mis fin aux incertitudes. « Un poste d’aumônier des Hautes Ecoles, à un taux d’occupation variant de 50 à 100% pour trois ans, est au concours sur le site des ressources humaines de l’EERV », a tenu à faire savoir hier mardi Virgile Rochat, de l’aumônerie des Hautes Ecoles. « Cela signifie que le Conseil synodal a entendu notre demande et reconnu les besoins des étudiants. Nous sommes très satisfaits et pleins d’espérance pour la suite de notre travail ». Il tient à remercier le petit groupe d’étudiants qui a lancé la pétition, recueilli signatures et témoignages et présenté le tout au Synode, ainsi que tous les signataires et témoins qui ont relayé cette démarche. « Cette nouvelle prouve qu’une mobilisation de la base peut porter des fruits. C’est un signal fort au crédit de l’Eglise protestante », conclut-il.

De son côté, Antoine Reymond, membre du Conseil synodal à plein temps, explique que le taux d’occupation variable permettra de s’assurer de la présence des meilleurs candidats, en leur accordant la souplesse nécessaire ; « il pourra aussi s’agir de deux personnes à 50% ». Pour nous, l’essentiel est d’avoir entendu les préoccupations de l’université et des gens qui ont souligné l’importance d’une présence spirituelle auprès de jeunes étudiants, sans pour autant toucher à la dotation des Ecoles professionnelles. La nouvelle situation de l’Eglise depuis le début de l’année (qui permet à l’Etat de soutenir financièrement les missions accomplies « au service de tous ») autorise une gestion en fonction des missions à effectuer. A l’heure actuelle, nous disposons de 5 à 6 postes inoccupés qui nous permettent de garder la souplesse nécessaire pour procéder à de tels ajustements ». Le poste est limité à trois ans, au terme duquel un bilan sera dressé pour décider de la poursuite de l’expérience sous cette forme.