Le lauréat, Maxime Borgeaud, élève du Collège Rousseau, a reçu un prix de 500 francs lors de la cérémonie de remise des diplômes de maturité pour son travail consacré à l’Eglise de Satan, qui a fait l’unanimité du jury. Ce dernier était composé des professeurs Pierre Gisel (Faculté de théologie de Lausanne), Ghislain Waterlot (Faculté de théologie de Genève) et Félix Moser (Doyen de la Faculté de théologie de Neuchâtel), ainsi que de Madame Monique Vust, membre du Bureau de la Conférence des Eglises protestantes romandes (CER). Le jury a souligné le traitement philosophique remarquable du travail primé. L’Eglise de Satan a été fondée à San Francisco par Anton Szandor LaVey en 1966, année proclamée « An Un » ou « Anno Satanas ». Cette Eglise conçoit avant tout Satan comme une force de la nature ; l’adhésion à son culte est perçu comme « le recouvrement d’un regard critique envers les religions dominantes et les médias ». Les autres sujets présentés portaient sur l’Hindouisme dans l’Ile Maurice, le bouddhisme ou la raison de la désertification des églises. Un éventail qui, pour les organisateurs, semble véritablement situer les préoccupations des jeunes en matière de religion ou de théologie dans le monde. L’organisation de ce prix représentait un volet de la campagne de valorisation des études de théologie lancée ce printemps en Suisse romande par les Eglises réformées et les Facultés de théologie de Genève, Lausanne et Neuchâtel.