La présidente du Conseil national aux délégués de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS): "La liberté religieuse est la carte de visite d'un Etat" démocratique

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La présidente du Conseil national aux délégués de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS): "La liberté religieuse est la carte de visite d'un Etat" démocratique

18 juin 2007
Christine Egerszegi-Obrist, la première citoyenne du pays, a pris la parole devant l’Assemblée des délégués de la Fédération des Églises protestantes de Suisse réunie à Bâle lundi 18 juin
Elle a souligné l’intangibilité de la liberté religieuse, telle que la définissait déjà la Constitution fédérale de 1874. « La liberté religieuse est la carte de visite d’un État démocratique »,a-t-elle rappelé. Pour la présidente du Conseil national, les symboles religieux – le voile par exemple – ne représentent pas une provocation à l’égard d’une société habituée à voir l’habit ecclésiastique dans la rue. Mais il est impératif que tous ces symboles puissent être librement revêtus ou enlevés. Elle reconnaît le rôle majeur du Conseil suisse des religions, fondé à l’initiative du pasteur Thomas Wipf, et exprimé son souhait que ce Conseil, interlocuteur de la Confédération pour les affaires religieuses, contribue à la consolidation de la paix religieuse. Elle a rappelé qu’il n’y a pas de droits sans devoirs et précisé que le respect mutuel fondé sur les valeurs démocratiques et sociales de base est une condition absolue. L’Église réformée offre pour cela une voie et des valeurs. « Ne serait-ce que pour cette raison, l’Église protestante mérite de continuer à jouer un rôle important dans la société. »