Ils ont exhorté le gouvernement à prendre des mesures fermes pour éradiquer ce qu'ils considèrent comme un culte dangereux. "Nous condamnons très fermement tous les meurtres et les déstabilisations de civils", a déclaré l'archevêque anglican Benjamin Nzimbi le 30 mai. "Nous voulons tous vivre en paix". L'organisation religieuse interdite recevrait un soutien considérable de la part de jeunes gens mécontents et aurait réapparu ces derniers mois. Elle est accusée d'avoir commis une série de meurtres dans la banlieue de Nairobi et dans le centre du pays. Au cours de la dernière attaque recensée, un membre isolé aurait abbattu par balles deux policiers et un enfant sorti acheter du lait. Depuis cet incident, plusieurs politiciens de haut rang qui seraient derrière l'organisation ont été arrêtés.