C’est la conclusion à laquelle est parvenue la Chambre des médecins de la ville de Cremone, dans le Nord de l’Italie. L’anesthésiste responsable a agi correctement lorsqu’il a éteint l’appareil respiratoire à la demande du patient. La Chambre des médecins constate qu’il existe sur ce point en Italie une lacune de la loi, qu’’il conviendrait de combler. En dépit de cette décision de la Chambre des médecins, le praticien est menacé d’autres problèmes avec la justice. Le procureur de Rome avait exigé après la mort de Welby la mise en route d’une information judiciaire contre le médecin de Cremone. Le décès de Welby, qui s’était fait le champion de l’euthanasie, avait ému toute l’Italie peu avant Noël. Souffrant d’atrophie musculaire et de paralysie totale, le sexagénaire avait mené campagne pour le droit de mourir. L’Eglise catholique s’y était strictement opposée et avait refusé un ensevelissement à l’église.