Conférence de l'ONU sur le climat : pour le COE, des mesures radicales sont impératives
18 novembre 2006
Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) a demandé aux pays industrialisés de réduire de manière radicale leurs émissions, à l'heure où la situation climatique mondiale devient critique
"Ecoutez les scientifiques et le cri de la terre, et préoccupez-vous de la réalité des changements climatiques, c'est un exigence d'extrême urgence", a-t-il lancé au dernier jour de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui s’est tenue au Kenya. "Un développement équitable pour tous est possible, tout en maintenant l'intégrité écologique de la biosphère," explique Jesse Mugambi, un chercheur de l'Université de Nairobi, membre du groupe de travail du COE sur les changements climatiques. "Les communautés de foi s'occupent des changement climatiques parce que c'est une question spirituelle et éthique de justice, d'équité, de solidarité, d'autonomie et de durabilité. La situation est critique, c'est maintenant qu'il faut agir". La déclaration met particulièrement l'accent sur l'Afrique et le Pacifique, deux régions extrêmement touchées par les changements climatiques mais qui contribuent le moins à la situation désespérée que ceux-ci impliquent pour eux.