Des jeunes apprennent à dialoguer sans s’agresser
28 septembre 2006
Aumônier des gymnases, détenteur d’un certificat de la Fédération suisse des médiateurs, le pasteur Alain Monnard du Sépey (VD) a la conviction que la non-violence et la médiation sont des outils formidables pour mieux s’entendre, écouter l’autre avec respect, accepter sa différence sans renier sa propre identité et éviter de s’enfermer dans des stéréotypes
« L’Eglise a un rôle à jouer dans une société en manque de lien social et un monde où la cohabitation est parfois difficile. L’amour des autres que l’Evangile prône, ça s’apprend, ça ne vient pas tout seul, surtout quand l’autre n’est pas forcément celui qu’on arrive à aimer spontanément. Pour moi, le ministère de la Parole consiste à proclamer la paix que le Christ donne et à la mettre en œuvre ».
Alain Monnard organise des stages et des week-ends de sensibilisation à l’intention des jeunes qui souhaitent améliorer leurs relations avec les autres, apprendre à débloquer des situations conflictuelles sans avoir recours à la violence, savoir faire appel à l’imagination pour trouver des solutions satisfaisantes pour toutes les parties . Les formations qu’il propose aux jeunes se basent sur l’écoute, la communication non-violente et la médiation. « Il faut comprendre ce qui se cache derrière les mots, ce qui motive la personne en face de soi à défendre telle position, apprendre à l’écouter en profondeur, ne pas considérer l’autre comme le problème mais bien distinguer la personne de ce qui fait problème ».
Alain Monnard travaille à l’aide de jeux de rôles, pour s’exercer et comprendre ses erreurs. Les jeux d’écoute permettent aux participants à reconnaître et à nommer leurs émotions. Le pasteur fait aussi appel à un superviseur, un psychologue et une formatrice en médiation, au cours des ateliers qu’il anime pour faire des participants des artisans de paix. Alain Monnard ne se veut pas angélique : « La médiation n’est pas la solution miracle pour tous les conflits. La paix n’est pas l’absence de tensions mais la capacité à affronter les différences avec confiance et savoir-faire, à dialoguer. Il faut apprendre à se laisser décentrer. Quand on se méfie de l’autre, on rétrécit son champ de vision, on focalise sur ce qui fait problème, on n’a plus que la possibilité de fuir ou d’attaquer. Il est toutefois des conditions préalables à toute médiation : il faut que les deux parties en jeu entrent librement dans une telle démarche. S’il y a un rapport hiérarchique, de la violence ou une trop grande asymétrie des forces,la méthode ne peut fonctionner. En cas de mobbing par exemple, la médiation touche ses limites ».La médiation au service des couplesAlain Monnard mène une réflexion sur le développement de la médiation pour aider des couples en prise avec un problème insurmontable, ou des situations de ruptures de liens dans les familles. Actuellement, la médiation familiale s’adresse d’abord aux couples parentaux divorcés ou séparés, pour qu’il s’organisent à l’amiable. Alain Monnard et d’autres médiateurs romands croient à la pertinence d’un élargissement de ce champ d’action. Les couples qui sont en conflit ne veulent pas forcément entreprendre un long parcours de type thérapeutique : une intervention ponctuelle, confidentielle, neutre et impartiale, dont le but est de franchir une étape en commun grâce au dialogue, peut répondre à leur besoin.Alain Monnard est atteignable au 024 491 23 53.
Alain Monnard organise des stages et des week-ends de sensibilisation à l’intention des jeunes qui souhaitent améliorer leurs relations avec les autres, apprendre à débloquer des situations conflictuelles sans avoir recours à la violence, savoir faire appel à l’imagination pour trouver des solutions satisfaisantes pour toutes les parties . Les formations qu’il propose aux jeunes se basent sur l’écoute, la communication non-violente et la médiation. « Il faut comprendre ce qui se cache derrière les mots, ce qui motive la personne en face de soi à défendre telle position, apprendre à l’écouter en profondeur, ne pas considérer l’autre comme le problème mais bien distinguer la personne de ce qui fait problème ».
Alain Monnard travaille à l’aide de jeux de rôles, pour s’exercer et comprendre ses erreurs. Les jeux d’écoute permettent aux participants à reconnaître et à nommer leurs émotions. Le pasteur fait aussi appel à un superviseur, un psychologue et une formatrice en médiation, au cours des ateliers qu’il anime pour faire des participants des artisans de paix. Alain Monnard ne se veut pas angélique : « La médiation n’est pas la solution miracle pour tous les conflits. La paix n’est pas l’absence de tensions mais la capacité à affronter les différences avec confiance et savoir-faire, à dialoguer. Il faut apprendre à se laisser décentrer. Quand on se méfie de l’autre, on rétrécit son champ de vision, on focalise sur ce qui fait problème, on n’a plus que la possibilité de fuir ou d’attaquer. Il est toutefois des conditions préalables à toute médiation : il faut que les deux parties en jeu entrent librement dans une telle démarche. S’il y a un rapport hiérarchique, de la violence ou une trop grande asymétrie des forces,la méthode ne peut fonctionner. En cas de mobbing par exemple, la médiation touche ses limites ».La médiation au service des couplesAlain Monnard mène une réflexion sur le développement de la médiation pour aider des couples en prise avec un problème insurmontable, ou des situations de ruptures de liens dans les familles. Actuellement, la médiation familiale s’adresse d’abord aux couples parentaux divorcés ou séparés, pour qu’il s’organisent à l’amiable. Alain Monnard et d’autres médiateurs romands croient à la pertinence d’un élargissement de ce champ d’action. Les couples qui sont en conflit ne veulent pas forcément entreprendre un long parcours de type thérapeutique : une intervention ponctuelle, confidentielle, neutre et impartiale, dont le but est de franchir une étape en commun grâce au dialogue, peut répondre à leur besoin.Alain Monnard est atteignable au 024 491 23 53.