Et les catholiques ?
7 décembre 2004
Depuis le début de la crise vaudoise, Eglises catholique et réformée agissent main dans la main, offrant alternativement des lieux pour recevoir la Maison des migrations
Dès lors, on peut s’étonner de cette prise de position solitaire de l’EERV. Des deux côtés, on relève avant tout un problème de timing : « La décision du Conseil synodal n’a été prise que lundi soir, note Antoine Reymond. Il était impossible de finaliser un communiqué commun ». Jean-Marc Zwissig, membre laïc du vicariat ne dit pas autre chose : « Nous avons été mis au courant beaucoup trop tard pour pouvoir nous joindre aux réformés ». Reste la question : les catholiques vaudoises seraient-ils également prêts à ouvrir leur paroisses aux requérants déboutés ? « Seul l’évêque pourrait prendre cette décision », explique Jean-Marc Zwissig, qui rappelle par ailleurs que pareille détermination devrait de toute manière respecter l’autonomie paroissiale.