Vives réactions à la suite de l'annonce de la vente des chiens par l'Hospice du Grand-Saint-Bernard
4 novembre 2004
En voulant se séparer de leurs célèbres chiens, dressés pour retrouver les voyageurs égarés au col menant de Suisse en Italie, les chanoines de l'Hospice du Grand-Saint-Bernard dans les Alpes ont suscité de nombreuses réactions
"Nous ne comprenons pas", a dit Barbara Ziegler, directrice de l'office du tourisme de Martigny. "Ces chiens sont la principale source de revenus du monastère. Nous ne voyons aucune raison de les vendre." Selon une porte-parole du monastère, "les gens devraient réaliser que les moines ont d'autres choses à faire que de nourrir les chiens toute la journée."
Les chiens mâles pèsent parfois jusqu'à 100 kilos et consomment 2 kilos de viande par jour. Ils représentent un grand investissement en temps et en argent pour le monastère, qui arrive à peine à accomplir d'autres tâches comme la gestion d'un centre d'hospitalité et l'accueil de 50 000 visiteurs chaque année.
Pourtant, les chiens ne quitteront pas l'hospice, car le futur propriétaire sera tenu de garantir la présence des chiens au col en été, a affirmé l'abbé-prévôt Benoît Vouilloz, supérieur de la Congrégation.
Les chiens mâles pèsent parfois jusqu'à 100 kilos et consomment 2 kilos de viande par jour. Ils représentent un grand investissement en temps et en argent pour le monastère, qui arrive à peine à accomplir d'autres tâches comme la gestion d'un centre d'hospitalité et l'accueil de 50 000 visiteurs chaque année.
Pourtant, les chiens ne quitteront pas l'hospice, car le futur propriétaire sera tenu de garantir la présence des chiens au col en été, a affirmé l'abbé-prévôt Benoît Vouilloz, supérieur de la Congrégation.