En raison de la baisse de ses ressources financières qui proviennent des dons et contributions volontaires de ses membres, le Consistoire s’est en effet vu contraint de supprimer onze postes. Des entretiens individuels avec chaque ministre concerné ont eu lieu au cours desquels le Conseil de l'Eglise a eu la difficile mission de leur remettre une lettre de résiliation des rapports de travail au 31 mars 2005, sous la forme d'une mise à la retraite anticipée ou d'un licenciement pour raisons économiques. Lors de ces entretiens, les ministres touchés ont été informés de l'ensemble des mesures d'accompagnement très complètes qui leur seront octroyées, soit des indemnités de départ et des mesures d'accompagnement personnel. Le Conseil de l'Eglise est convaincu que ces décisions sont indispensables pour rétablir la santé financière de l'Eglise et pour créer les meilleures conditions possibles pour son futur. Tous les lieux d'Eglise, paroisses, services et ministères spécialisés ont déjà entrepris une réflexion sur la manière dont ils vont prendre en compte cette situation nouvelle pour pouvoir répondre au mieux aux attentes et aux besoins de la population.