Il doute de l'efficacité de telles mesures qui précariseraient encore davantage les personnes les plus démunies. D'autres solutions doivent être trouvées, qui feraient moins de dégâts. Le Centre social ne peut souscrire à des mesures qui portent atteinte au minimum vital. Au vu des sacrifices demandés aux personnes assistées, le CSP estime que le principe de proportionnalité n'est pas respecté, et que ces économies faites sur le dos des adultes et des enfants les plus démunis participeraient à les appauvrir encore davantage. S'inquiétant des coûts humains et sociaux engendrés à moyen et à long terme par de telles économies, ainsi que du déplacement des problèmes sur d'autres secteurs comme la santé et la sécurité publique, le service social dénonce également le report de charges sur les services privés qui, eux, sont véritablement confrontés aux difficultés concrètes, notamment l'endettement, dans lesquelles se retrouvent les personnes concernées.