La nef, soit les deux tiers de la superficie, appartient à la commune de 800 âmes. Le chœur, lui, a toujours été propriété de la confrérie catholique, désireuse de le préserver de toute atteinte. « Pour gagner du volume, tout le monde a donc dû se mettre d’accord pour que nous supprimions les bancs, mais aussi la chaire », note le municipal en charge des travaux Pascal Favre. Cette rénovation intérieure et extérieure, avec notamment un clocher qui retrouve ses petites tuiles d’origine, a été devisée à un demi million de francs. Pascal Favre : « Les deux confréries apportent chacune 30'000 francs, les communes voisines et la paroisse catholique St-Germain ont aussi été mises à contribution ». La somme ainsi récoltée permet également la pose de vitraux en lieu et place des simples vitrages d’origine. L’endroit étant classé aux monuments historiques, le conservateur cantonal a supervisé les travaux qui devraient se terminer en décembre prochain.