Pasteure à Neuchâtel, Nicole Rochat lance des ateliers de guérison intérieure pour divorcés
15 janvier 2004
En moyenne un couple sur trois se sépare. Effarée par ces statistiques suisses, la pasteure Nicole Rochat, responsable de formation d’adultes à Neuchâtel, a mis sur pied un atelier d’accompagnement pour aider les divorcés à reprendre pied, exprimer leur colère et entamer un travail de deuil
Un premier groupe démarre le 24 janvier à la Maison de paroisse de Serrières, il affiche déjà complet. De Genève à Bienne, les demandes affluent.Des mariages, la jeune théologienne, spécialiste de la relation d’aide, en célèbre souvent. A chaque fois qu’un couple qu’elle a marié se sépare, elle se sent désemparée, triste et impuissante. C’est ce qui l’a poussée à réagir et à créer des ateliers pour aider les conjoints séparés à entamer un travail de guérison intérieure. Sa façon à elle de rejoindre les gens là où ils se trouvent et dans ce qu'ils sont en train de vivre.
Elle a choisi le samedi pour tenir ses ateliers dans la Maison de paroisse de Serrières car elle sait que la perspective du week-end est souvent inquiétante pour les gens séparés.
Une équipe pluridisciplinaire formée d’Arielle Theriault, psychologue d’origine québecoise, de Claire-Lise Mayor-Aubert, avocate et juge, d’Eva Putsch, aumônier des hôpitaux, de Denis Perret, pasteur responsable du lieu d’écoute La Margelle à Neuchâtel, encadrera chacun des groupes. Parallèlement aux ateliers sont organisés des activités pour les enfants, afin de libérer les parents pendant les séances.
Mettre des mots sur les maux Chaque atelier comporte six après-midi d’écoute, d’enseignement et de réflexion, où seront abordées les questions existentielles liées à la séparation : « Qu’est-ce que je peux pardonner, à quoi est-ce que je suis prêt(e) ? Comment puis-je sortir de mon isolement ? ». Les ateliers doivent permettre à chacun de matérialiser ses émotions à travers des activités créatrices, une parole libératrice, un précieux moment de partage. « Nous souhaitons que chaque participant se sente accueilli, soutenu et qu’il trouve des outils qui lui permette de mettre des mots sur ses maux ! ».
Les rencontres seront jalonnées de gestes symboliques permettant à chacun de marquer les différentes étapes du deuil : les participants pourront écrire ce qui leur pèse tout particulièrement sur un caillou, puis s’en débarrasser en le jetant au lac, ou, pour les croyants, en le déposant sur les bras d’une grande croix. Lors d’une autre séance, ils enfermeront dans une petite bourse un souci ou une parole confiée à Dieu, qu’ils suspendront à un arbre symbolisant la vie et le renouveau. Une façon d’adresser une prière et de faire rejaillir des bourgeons du bois qu’on croyait mort. Ils allumeront aussi, lors d’une séance ultérieure, une bougie pour signifier que le travail qu’ils ont entrepris leur apporte un nouvel éclairage à ce qu’ils sont en train de vivre.
L’atelier s’adresse à tout le monde, quelle que soit sa croyance ou son engagement à l’égard de l’Eglise. Il est un service à la population.
La dimension spirituelle ne sera pas éludée mais abordée avec tact à partir de ce que croient les participants. Une façon pour la théologienne de rejoindre les gens là où ils sont, en respectant leur cheminement personnel. Nicole Rochat prévoit d’accueillir aussi bien des hommes que des femmes, tout en sachant que cela peut poser quelques problèmes et raviver des conflits. La théologienne compte sur le talent de l’équipe d’animation pour gérer cette cohabitation. Les participants pourront prolonger l’après-midi autour d’un repas et avec différentes activités de loisirs. Vu le succès enregistré avant même que le premier atelier ne démarre, il est prévu de les dédoubler en d’en proposer tout au long de l’année.Renseignements et inscriptions auprès de Nicole Rochat au 032/ 721.29.10.
Elle a choisi le samedi pour tenir ses ateliers dans la Maison de paroisse de Serrières car elle sait que la perspective du week-end est souvent inquiétante pour les gens séparés.
Une équipe pluridisciplinaire formée d’Arielle Theriault, psychologue d’origine québecoise, de Claire-Lise Mayor-Aubert, avocate et juge, d’Eva Putsch, aumônier des hôpitaux, de Denis Perret, pasteur responsable du lieu d’écoute La Margelle à Neuchâtel, encadrera chacun des groupes. Parallèlement aux ateliers sont organisés des activités pour les enfants, afin de libérer les parents pendant les séances.
Mettre des mots sur les maux Chaque atelier comporte six après-midi d’écoute, d’enseignement et de réflexion, où seront abordées les questions existentielles liées à la séparation : « Qu’est-ce que je peux pardonner, à quoi est-ce que je suis prêt(e) ? Comment puis-je sortir de mon isolement ? ». Les ateliers doivent permettre à chacun de matérialiser ses émotions à travers des activités créatrices, une parole libératrice, un précieux moment de partage. « Nous souhaitons que chaque participant se sente accueilli, soutenu et qu’il trouve des outils qui lui permette de mettre des mots sur ses maux ! ».
Les rencontres seront jalonnées de gestes symboliques permettant à chacun de marquer les différentes étapes du deuil : les participants pourront écrire ce qui leur pèse tout particulièrement sur un caillou, puis s’en débarrasser en le jetant au lac, ou, pour les croyants, en le déposant sur les bras d’une grande croix. Lors d’une autre séance, ils enfermeront dans une petite bourse un souci ou une parole confiée à Dieu, qu’ils suspendront à un arbre symbolisant la vie et le renouveau. Une façon d’adresser une prière et de faire rejaillir des bourgeons du bois qu’on croyait mort. Ils allumeront aussi, lors d’une séance ultérieure, une bougie pour signifier que le travail qu’ils ont entrepris leur apporte un nouvel éclairage à ce qu’ils sont en train de vivre.
L’atelier s’adresse à tout le monde, quelle que soit sa croyance ou son engagement à l’égard de l’Eglise. Il est un service à la population.
La dimension spirituelle ne sera pas éludée mais abordée avec tact à partir de ce que croient les participants. Une façon pour la théologienne de rejoindre les gens là où ils sont, en respectant leur cheminement personnel. Nicole Rochat prévoit d’accueillir aussi bien des hommes que des femmes, tout en sachant que cela peut poser quelques problèmes et raviver des conflits. La théologienne compte sur le talent de l’équipe d’animation pour gérer cette cohabitation. Les participants pourront prolonger l’après-midi autour d’un repas et avec différentes activités de loisirs. Vu le succès enregistré avant même que le premier atelier ne démarre, il est prévu de les dédoubler en d’en proposer tout au long de l’année.Renseignements et inscriptions auprès de Nicole Rochat au 032/ 721.29.10.