Histoire de la Bible

Représentation symbolique de l’évangéliste Marc. Gravure sur bois de 1877 inspirée d’une peinture de Julius Schnorr von Carolsfeld (1794 - 1872). / @iStock
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Représentation symbolique de l’évangéliste Marc. Gravure sur bois de 1877 inspirée d’une peinture de Julius Schnorr von Carolsfeld (1794 - 1872).
@iStock

Histoire de la Bible

Le corpus biblique regroupe des textes de différents auteurs, pour la plupart anonymes et de diverses époques.

Pour l’Ancien Testament, les textes les plus anciens remontent probablement au Xe siècle avant notre ère, alors que la période de rédaction la plus importante daterait du VIe siècle avant Jésus-Christ. L’exil à Babylone des élites des royaumes du Nord (Israël) et de Juda aurait provoqué la mise par écrit de traditions existant préalablement sous forme orale. Pour le Nouveau Testament, la rédaction a sans doute eu lieu entre le milieu du Ier siècle de notre ère et le IIe siècle.

Ces divers textes circulaient, parmi d’autres, dans les communautés croyantes. Certains ont été graduellement reconnus comme inspirés et dignes de servir de support à la foi. La clôture du « canon biblique » a eu lieu pour la Bible juive à la fin du premier siècle de notre ère, après la chute du temple de Jérusalem. Alors que les chrétiens reconnaissent l’ensemble de ce corpus comme « Ancien Testament », les juifs en font une liste tripartite ayant des valeurs différentes: «Torah», «prophètes» et «écrits».

Le Nouveau Testament a connu un processus similaire et la clôture de ce canon avec 27 textes s’est faite au IIe siècle.

Au cours du IVe siècle, plusieurs livres dits « deutérocanoniques » sont ajoutés au canon de l’Ancien Testament par l’Eglise chrétienne. Lors de la Réforme, le protestantisme naissant revient au canon juif. Ce qui explique que le nombre de livres de l’Ancien Testament varie entre 39 et 46.