L’Eglise réformée neuchâteloise invite à « sauvegarder son environnement spirituel »
18 avril 2008
Cette année, l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel utilisera les bus de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pour appeler à payer la contribution ecclésiastique
« Il ne faut pas relâcher la pression au moment où un léger mieux se fait sentir », explique sa porte-parole.« Contribuez à la sauvegarde de votre environnement spirituel. Merci de payer votre contribution ecclésiastique » : lettres vert chlorophylle sur fond blanc, la campagne de l’Eglise réformée évangélique du canton de Neuchâtel (EREN) s’affichera pour deux semaines, dès le 21 avril, sur les bus de Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds et environs. Cette année, l’EREN ne s’est pas associée aux Eglises catholique romaine et catholique chrétienne, qui ont renoncé à relancer ainsi leurs contribuables. « Pour le Conseil synodal (exécutif), il était impensable de relâcher la pression au moment où la contribution des personnes physiques connaît un léger mieux », explique la porte-parole de l’EREN Catherine Lüscher. En 2007, pour la première fois depuis cinq ans, l'EREN a enregistré une hausse du montant de la contribution ecclésiastique de l'ordre de 300'000 francs, alors que le total de la contribution des personnes physiques s'élevait à 5,7 millions. L’effort doit toutefois être soutenu, puisque les contributions des personnes morales ont diminué dans le même temps de 68’000 francs. En tout, l’EREN espère que le montant de la contribution ecclésiastique dépassera 7 millions en 2008.
La campagne coûtera 25'000 francs, un montant inférieur à ce que nécessiterait l’envoi d’un courrier aux 33'600 contribuables protestants du canton, et plus modeste qu’une campagne d’affichage traditionnelle (de 60 à 80'000 francs). Il ne représente que 0,3% des rentrées financières espérées cette année au titre de la contribution ecclésiastique. Cette invitation entend toucher non seulement les fidèles, qui seront invités lors des cultes à soutenir l’EREN par un message de Gabriel Bader, président du Conseil synodal, mais aussi tous les contribuables qui se déclarent protestants mais ne versent rien à l’Eglise (plus de 20'000 ménages). La campagne se déclinera aussi sous forme d’annonces dans les quotidiens locaux l’Express et l’Impartial, dans les médias des paroisses ainsi que dans les courriels adressés par les ministres et permanents de l’EREN.
Si les comptes de l’EREN ne seront présentés qu’au Synode (parlement de l’Eglise) de juin, l’évolution de la situation financière s’annonce plutôt positive, notamment en raison de plusieurs départs à la retraite anticipés de ministres. Le paiement volontaire de la contribution ecclésiastique reste essentiel puisqu’il couvre 80% du budget de l’EREN, le reste étant financé par des dons et des prêts. Les charges de l’Eglise sont constituées, à hauteur de 80%, par les salaires versés à son personnel.
La campagne coûtera 25'000 francs, un montant inférieur à ce que nécessiterait l’envoi d’un courrier aux 33'600 contribuables protestants du canton, et plus modeste qu’une campagne d’affichage traditionnelle (de 60 à 80'000 francs). Il ne représente que 0,3% des rentrées financières espérées cette année au titre de la contribution ecclésiastique. Cette invitation entend toucher non seulement les fidèles, qui seront invités lors des cultes à soutenir l’EREN par un message de Gabriel Bader, président du Conseil synodal, mais aussi tous les contribuables qui se déclarent protestants mais ne versent rien à l’Eglise (plus de 20'000 ménages). La campagne se déclinera aussi sous forme d’annonces dans les quotidiens locaux l’Express et l’Impartial, dans les médias des paroisses ainsi que dans les courriels adressés par les ministres et permanents de l’EREN.
Si les comptes de l’EREN ne seront présentés qu’au Synode (parlement de l’Eglise) de juin, l’évolution de la situation financière s’annonce plutôt positive, notamment en raison de plusieurs départs à la retraite anticipés de ministres. Le paiement volontaire de la contribution ecclésiastique reste essentiel puisqu’il couvre 80% du budget de l’EREN, le reste étant financé par des dons et des prêts. Les charges de l’Eglise sont constituées, à hauteur de 80%, par les salaires versés à son personnel.