La loi du 20 mars 2006, qui établit un régime de tolérance religieuse en Algérie en fixant les conditions d’exercice des cultes autres que musulman, est appliquée de manière à restreindre aujourd’hui la liberté de conscience et d’opinion de l’Eglise protestante d’Algérie, alors que celle-ci est garantie par l’art. 36 de la constitution algérienne. Le Synode national de l’Eglise réformée de France s’engage à tout mettre en œuvre pour renforcer les relations d’entraide spirituelle avec l’Eglise protestante d’Algérie. Il s’engage également à plaider la cause de l’Eglise protestante d’Algérie auprès des autorités françaises, par l’intermédiaire de la Fédération protestante de France, afin qu’elles poursuivent le dialogue avec les autorités algériennes en matière de liberté religieuse dans ce pays.