Nouvelle convention collective de travail pour les Eglises Berne-Jura Soleure, pionnières en la matière
31 janvier 2008
Le contrat collectif réglant les relations de travail au sein de l’Eglise bernoise comprend plusieurs innovations sociales
Pionniers en la matière, l’expérience des réformés bernois intéresse les Bâlois et les Argoviens.Unique Eglise en Suisse à régler ses relations de travail par le biais d’un contrat collectif, les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure ont signé le 20 décembre dernier une nouvelle convention collective de travail contenant plusieurs innovations sociales. Il en va ainsi du congé d’adoption (art. 31) de seize semaines, ouvert également aux pères adoptifs, et entrant en vigueur au moment de la prise en charge de l’enfant. « C’est un point où notre personnel fait l’objet de solutions plus modernes que celles du canton, tout comme la cinquième semaine de vacances, que nous connaissons déjà », commente le conseiller synodal Hans Ulrich Krebs, chef du département services centraux de l’Eglise bernoise. Lorsqu’un collaborateur connaît des problèmes de famille, tel qu’un divorce, ou d’emploi, une consultation sociale gratuite lui est proposée (art. 23). En outre, le temps de travail des collaborateurs a été annualisé (art. 40 II), offrant plus de souplesse aux travailleurs qui saisissent eux-mêmes le début et la fin du temps de travail (art. 44) et permettant de l’adapter aux besoins du service.
La procédure de discussion entre partenaires sociaux a été simplifiée dans la convention entrée en vigueur au premier janvier dernier. A côté du comité du personnel, une commission paritaire réduite à 4 membres siégera une fois par an seulement. En outre, les pasteurs étant considérés comme des fonctionnaires cantonaux à Berne, les questions salariales font l’objet d’une échelle propre à l’Eglise, mais calquée sur celle du canton. La convention précédente avait déjà dix ans et il convenait de l’adapter aux modifications intervenues dans la législation cantonale bernoise.
« Je pense que régler ainsi les relations de travail représente un plus pour notre Eglise. Les négociations avec le personnel et le syndicat suisse des services publics se sont toujours faites dans un bon climat de travail», commente Hans Ulrich Krebs. Preuve de l’intérêt que suscite l’expérience pionnière de l’Eglise bernoise, « nous avons reçu des demandes d’information des cantons de Bâle et d’Argovie, intéressés à adapter une telle solution dans le cadre de leur Eglise cantonale ».
La procédure de discussion entre partenaires sociaux a été simplifiée dans la convention entrée en vigueur au premier janvier dernier. A côté du comité du personnel, une commission paritaire réduite à 4 membres siégera une fois par an seulement. En outre, les pasteurs étant considérés comme des fonctionnaires cantonaux à Berne, les questions salariales font l’objet d’une échelle propre à l’Eglise, mais calquée sur celle du canton. La convention précédente avait déjà dix ans et il convenait de l’adapter aux modifications intervenues dans la législation cantonale bernoise.
« Je pense que régler ainsi les relations de travail représente un plus pour notre Eglise. Les négociations avec le personnel et le syndicat suisse des services publics se sont toujours faites dans un bon climat de travail», commente Hans Ulrich Krebs. Preuve de l’intérêt que suscite l’expérience pionnière de l’Eglise bernoise, « nous avons reçu des demandes d’information des cantons de Bâle et d’Argovie, intéressés à adapter une telle solution dans le cadre de leur Eglise cantonale ».