Une enquête d’Exit révèle que le droit au suicide en cas de maladie incurable séduit surtout ses membres
1 février 2008
Le droit au suicide en cas de maladie incurable est une solution pour 81% des membres de l’organisation d’assistance au suicide Exit, mais seulement pour 33% des personnes qui n’en sont pas membres
En revanche, le droit de décider soi-même des questions liées à son propre décès fait presque l’unanimité (98% des membres d’Exit et 93% des non-membres y sont favorables). Autre différence : seuls 7% des non-membres ont rédigé des directives anticipées pour le cas où ils viendraient à ne plus avoir de capacité de discernement et de décision, alors que 90% des membres d’Exit ont accompli cette démarche. Ces résultats recouvrent celles de la Fondation Dialog Ethik, qui admet également que seule une minorité de près de 10% de la population suisse a rédigé des directives anticipées. Soutenir que la vie, en tant que don de Dieu, n’est pas à disposition de l’homme, comme le font certains cercles au sein de l’Eglise, est rejeté par 89% des membres d’Exit et par 67% des non-membres.
L’enquête représentative a été menée auprès de 318 membres d’Exit et de 350 non-membres par l’institut de sondage IHA-Gfk à Hergiswil, sur mandat de l’organisation d’assistance au suicide Exit.
L’enquête représentative a été menée auprès de 318 membres d’Exit et de 350 non-membres par l’institut de sondage IHA-Gfk à Hergiswil, sur mandat de l’organisation d’assistance au suicide Exit.