Selon Markus Ries, recteur de cette université, l’Institut de recherches judéo-chrétiennes effectue depuis des années de bonnes expériences en matière de dialogue interreligieux. Le décanat examinerait actuellement les possibilités d’étendre ce dialogue à l’islam, dans le cadre des projets d’expansion 2012-2015. Martin Burkhard, pasteur réformé et membre du comité de l’Arzillier, maison du dialogue interreligieux à Lausanne, « n’est pas certain que la formation des imams doive forcément passer par l’université. En revanche, ils devraient pouvoir disposer d’une formation continue en lien avec la pratique, par exemple en matière d’aumônerie de prison ou d’hôpitaux ». S’agissant de la recherche universitaire, « nous disposons de très peu d’études portant sur l’islam des Balkans et de Turquie en Suisse. La priorité, c’est de convaincre les chercheurs suisses ou étrangers de pallier cette information lapidaire ».