Si vous avez raté le début
26 mars 2008
Les Facultés de théologie de Lausanne, Genève et Neuchâtel sont trop petites et le nombre des étudiants qui y sont inscrits ne peut justifier de multiplier sur trois sites les coûts d'enseignements identiques
Les collaborations mises en place il y a quelques années ne suffisent plus: Une fusion est inévitable, estiment les trois recteurs. Lesquels rêvent d’une faculté forte et visible sur le plan international, plutôt que trois petites facultés plus insignifiantes. «On nous laisse les mêmes moyens, mais nous ne pouvons plus nous permettre de faire de choses à double, explique Pierre-Yves Brandt, doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions de Lausanne. Nous devons déployer nos tâches». Dès lors, se pose la question de qui va réorienter son enseignement, et sur quel site. Au débat, lourd d’enjeux idéologiques, se mêle des intérêts personnels, d’où un climat tendu.